SENNOJ CODE
Sennoj Code est un artiste français de 30 ans basé dans le Nord-Pas-de-Calais, ses œuvres sont exposées à la Galerie Ortus et à Lill'Art Gallery.
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Issu d’un cursus arts appliqués, Sennoj se prend de passion pour les métiers du fer à la sortie du lycée et étudie successivement la ferronnerie d’art, la métallerie serrurerie, ainsi que la construction métallique.
Dans le cadre de ses études, il a été initié au dessin technique et au dessin d’épures, nécessaire à tout ouvrage métallique.
La rigueur géométrique et formelle ne l’abandonne plus et est aujourd’hui à la genèse de son style.
Ayant trouvé dans le dessin sur toile son médium de prédilection, il ne cesse d’explorer et de poursuivre son cheminement artistique, toujours à l’écoute de nouvelles inspirations. Il consacre désormais la plupart de son temps à la création de toiles.
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Les influences de Sennoj sont tirées principalement de la scène psy-trance, connue pour la richesse de son univers visuel, en partie inspirée par l’imagerie religieuse orientale ainsi que le mouvement psychédélique.
Intimement liées à ses goûts musicaux, ses toiles se font de la musique dans les oreilles. Un moyen pour lui de laisser les sons guider ses mains et de le plonger entièrement dans son ouvrage. Certaines de ses toiles nécessitant près de soixante heures de travail, cet état de transe ainsi que le sentiment d’oubli de soi est indissociable de sa pratique artistique.
Par la profusion de détails dont il orne ses toiles, il invite les spectateurs à une lecture plus attentive, et met ainsi leur patience à l’épreuve. Une patience propre à sa personnalité et de fait à son processus créatif.
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Fasciné par les écritures anciennes, il intègre à ses toiles des signes similaires à l’arabe, aztèque, chinois ou encore égyptien. Alors l’écrit devient motif et la forme se détache de son sens pour ne plus célébrer que ses courbes, ses vides et ses pleins. Ces éléments sont aussi l’occasion pour lui d’interroger son rapport au vide et à la cohabitation du noir et du blanc, un mariage dont l’exploration tient une place importante dans sa recherche.
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Mêlant esthétique du Moucharabieh à la finesse des détails caractéristiques de l’orfèvrerie orientale, ses toiles sont semblables à d’envoutants puzzles. Elles engagent le spectateur à laisser son regard se perdre et à déambuler au travers d’un labyrinthe de volutes organiques et hypnotisantes. L’occasion pour lui de se prêter à un exercice de lecture ludique et à faire, au gré du tableau, la découverte de symboles et de messages cachés.
Symptomatique d’un besoin d’ordonner une forme de chaos, ses œuvres sont également un hymne à la musique, ses variations, son rythme mais aussi son équilibre.
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En couleur, il cherche avant tout l’équilibre, l’harmonie. Il veut satisfaire le regard par la couleur tout en le perturbant par la ligne. Celle-ci varie selon ses envies, évoluant à tout moment entre geste aléatoire et geste contrôlé. C’est une question de sensation et de ressenti immédiat. En jouant sur la régularité de ces motifs abstraits, il convoque l’imaginaire du spectateur. Voit-t’il se dessiner une foule sous ses yeux ? Ou bien est ce une cascade d’eau aux couleurs furieuses ? Et pourquoi pas un gigantesque labyrinthe dédaléen ? Un puzzle peut-être ?
Lorsqu’il n’a de pinceau ou de feutre en main, vous pouvez le trouver lors d’un concert, une exposition d’œuvres d’art ou encore un musée.
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Pour Sennoj, “Le pèlerinage dans l’art n’a pas de fin”.